Bijou
Samedi, 9h30.
Sacs au dos, Sam et moi descendons nos 4 étages, direction les calanques pour une rando "sérieuse", en vue du prochain Critérium des Calanques...
Petit mec me devance.
"maman, il y a un chat !'
... Mais qu'est ce qu'il me racontes, ça y est, il est parti dans un délire...
"maman, il y a un chat au rez- de-chaussée !"
...euh...
"attend, poussin, ne le touches pas, j'arrive"
Effectivement, une jeune boule de poils terrorisée, tremblante, est terrée contre la porte de gauche, celle de la voisine qui n'a pas de chat...
Ses poils blancs sont un peu sales, il nous interroge du regard, effrayé. Prudente, je demande à nouveau à Sam de ne pas le toucher : nous ne savons pas d'où il vient, s'il est malade ou blessé.
Nous nous asseyons à côté de lui, et lui parlons doucement. Au bout de quelques minutes, je tente une approche, lui laisse sentir ma main, et ma caresse sur la tête n'entrainant pas de réaction agressive, je continue, tout doucement, essayant de le rassurer, tout en laissant courir mes doigts sur son pelage , guettant la moindre réaction de douleur.
Il a l'air d'aimer ça...
Je passe un rapide coup de fil à mon mari, resté à la maison, pour lui demander de descendre quelques croquettes de la boite en forme de tête de chat (les friandises préférées de mes 4 pattes).
J'en pose quelques-unes devant lui. Il les sent, mais les délaisse.
Bon, il n'est pas affamé.
Sam ne tient plus, et le caresse à son tour.
Visiblement, cette boulette d'à peu près un an, n'est pas sauvage, et doit appartenir à quelqu'un...Mais à qui ? Pas la moindre trace de tatouage, et je ne sens rien vers sa jugulaire...
Notre vétérinaire est au coin de la rue. Mon mari, prudent, remonte chercher une de nos cages.
Le petit poilu se laisse enfermer relativement facilement, et s'y asseoit sagement, sans un miaulement.
10 minutes plus tard, le vétérinaire nous annonce que personne n'a déclaré de chat perdu, et que celui-ci est un beau mâle en pleine santé, ni tatoué, ni pucé, et en pleine possesion de ses attributs...
Aïe.
Nouchka n'est pas stérilisée... Je voulais attendre, mais là, ce n'est pas du tout le moment, je veux des "ptits nouchs", mais pas maintenant, je n'aurais pas le temps de m'en occuper !
En même temps, remettre ce petit bout perdu dans la rue m'est impossible.
Nous voilà repartis faire le tour des "dames à chats" du quartier. Personne ne le connaît.
J'en étais presque à rappeler le vétérinaire, pour lui demander s'il pouvait stériliser Nouchka en urgence, pour nous permettre d'accueillir petit mâle le tremps de retrouver son maître...
Au même moment, mon mari sonnait à tous les rez-de chaussée voisins.
Juste à côté, personne ne répond. Tant pis, il sonne au premier, chez quelqu'un que l'on croise de temps en temps.
Vingt secondes plus tard, sa femme sort en pleurs...
Bijou a retrouvé sa maîtresse !
Elle s'apprétait à coller des affiches de partout. Elle devait se faire hospitaliser le surlendemain, et était prête à y renoncer tant la disparition de sa boule de poils l'angoissait.
Cette matinée-là a fait 5 heureux : Bijou, content de retrouver son chez-lui, sa maîtresse, soulagée de l'avoir auprès d'elle, et nous 3, rassurés de savoir les deux premiers réunis.
Cerise sur le gateau, notre rando, certes écourtée, a été ensoleillée, alors que Météo France prévoyait de la pluie...
Sacs au dos, Sam et moi descendons nos 4 étages, direction les calanques pour une rando "sérieuse", en vue du prochain Critérium des Calanques...
Petit mec me devance.
"maman, il y a un chat !'
... Mais qu'est ce qu'il me racontes, ça y est, il est parti dans un délire...
"maman, il y a un chat au rez- de-chaussée !"
...euh...
"attend, poussin, ne le touches pas, j'arrive"
Effectivement, une jeune boule de poils terrorisée, tremblante, est terrée contre la porte de gauche, celle de la voisine qui n'a pas de chat...
Ses poils blancs sont un peu sales, il nous interroge du regard, effrayé. Prudente, je demande à nouveau à Sam de ne pas le toucher : nous ne savons pas d'où il vient, s'il est malade ou blessé.
Nous nous asseyons à côté de lui, et lui parlons doucement. Au bout de quelques minutes, je tente une approche, lui laisse sentir ma main, et ma caresse sur la tête n'entrainant pas de réaction agressive, je continue, tout doucement, essayant de le rassurer, tout en laissant courir mes doigts sur son pelage , guettant la moindre réaction de douleur.
Il a l'air d'aimer ça...
Je passe un rapide coup de fil à mon mari, resté à la maison, pour lui demander de descendre quelques croquettes de la boite en forme de tête de chat (les friandises préférées de mes 4 pattes).
J'en pose quelques-unes devant lui. Il les sent, mais les délaisse.
Bon, il n'est pas affamé.
Sam ne tient plus, et le caresse à son tour.
Visiblement, cette boulette d'à peu près un an, n'est pas sauvage, et doit appartenir à quelqu'un...Mais à qui ? Pas la moindre trace de tatouage, et je ne sens rien vers sa jugulaire...
Notre vétérinaire est au coin de la rue. Mon mari, prudent, remonte chercher une de nos cages.
Le petit poilu se laisse enfermer relativement facilement, et s'y asseoit sagement, sans un miaulement.
10 minutes plus tard, le vétérinaire nous annonce que personne n'a déclaré de chat perdu, et que celui-ci est un beau mâle en pleine santé, ni tatoué, ni pucé, et en pleine possesion de ses attributs...
Aïe.
Nouchka n'est pas stérilisée... Je voulais attendre, mais là, ce n'est pas du tout le moment, je veux des "ptits nouchs", mais pas maintenant, je n'aurais pas le temps de m'en occuper !
En même temps, remettre ce petit bout perdu dans la rue m'est impossible.
Nous voilà repartis faire le tour des "dames à chats" du quartier. Personne ne le connaît.
J'en étais presque à rappeler le vétérinaire, pour lui demander s'il pouvait stériliser Nouchka en urgence, pour nous permettre d'accueillir petit mâle le tremps de retrouver son maître...
Au même moment, mon mari sonnait à tous les rez-de chaussée voisins.
Juste à côté, personne ne répond. Tant pis, il sonne au premier, chez quelqu'un que l'on croise de temps en temps.
Vingt secondes plus tard, sa femme sort en pleurs...
Bijou a retrouvé sa maîtresse !
Elle s'apprétait à coller des affiches de partout. Elle devait se faire hospitaliser le surlendemain, et était prête à y renoncer tant la disparition de sa boule de poils l'angoissait.
Cette matinée-là a fait 5 heureux : Bijou, content de retrouver son chez-lui, sa maîtresse, soulagée de l'avoir auprès d'elle, et nous 3, rassurés de savoir les deux premiers réunis.
Cerise sur le gateau, notre rando, certes écourtée, a été ensoleillée, alors que Météo France prévoyait de la pluie...