Bon, faut que je vous dise...
Je ne vais pas vous dire que tous vos commentaires me gènent, ça serait malhonnète de ma part...
J'en suis heureuse, un petit peu fière aussi, c'est vrai. Fière, mais surtout parce que ce que je lis est super, et que je retrouve chez ceux qui les écrivent une sensibilité qui me plaît, et une certaine "intelligence" des sentiments qui me réconcilie avec le monde des deux-pattes (oulà.... comment que je parles, moi, on dirait un article de philosophie appliquée ! )
Disons juste que vu ce qu'on lit dans les journaux, ce qu'on voit à la télé ou dans la rue en allant bosser, ça fait du bien de croiser des gens qui sont encore sensibles à la fragilité, qui nagent dans le bonheur à entendre ronronner, ou qui ne sont pas repliés sur leur nombril...
En même temps, je ne sais pas si je mérite tout ça.
C'est ma p'tite boule qui s'est accrochée à la vie, c'est elle qui m'a rendu au centuple l'amour que je lui ai donné.
C'est elle qui a fait de cette histoire une expérience unique.
Qu'est-ce que j'ai fait, moi ? tellement peu !
Beaucoup auraient agit de la même manière !
Willy est arrivé alors que, depuis plus d'un an, Buny n'était plus, emporté par un cancer foudroyant alors que je n'avais pas encore fait le deuil de 'Ben.
Ebène, 'Ben...Un jour, peut-être, je vous raconterais son histoire, mais j'en suis encore incapable. Elle a été, sur un registre totalement différent, au moins aussi forte que celle de Willy, puisque sans elle, je ne serais certainement pas derrière mon clavier ce soir.
Bref, Willy est arrivé alors que, même si mon mari et moi avions décidé de ne plus reprendre de chat, j'en rêvais. Je ressentais à nouveau le besoin d'entendre ronronner, de sentir une patte me réveiller le matin...
Mon mari aurait pu se dire que cette p'tite boule n'avait aucune chance. Il aurait pu ne pas travailler cette nuit là.
Mais tout a été si... simple, si évident...
J'ai reçu un cadeau inestimable. C'est tout, et c'est immense.
Lorsque j'ai commencé à écrire "mon" histoire, c'était juste pour partager cela. Juste pour décrire le bonheur de voir cette p'tite boule mal partie s'accrocher, se battre, et gagner.
Je n'ai fait que le suivre, et être là pour lui dire que son combat méritait d'être mené.
C'est son courage qui mérite le respect.
Merci, Willy.
Tiens, j'aimerais bien aussi vous faire partager l'énorme calin que je suis entrain de recevoir... Joker sur la cuisse gauche, Nouch' sur la droite...
Un concert de ronrons, rien de tel pour vous remettre d'aplomb ! (nouveau dicton, testé et approuvé ;-) !)
Visuellement, ça donne à peu près ça :
manque que le son... Imaginez une Harley qui passe en bas de chez vous, et vous y êtes presque !!!
Ronrons à tous...
PS : Bon, quand même, arrétez pas vos commentaires, hein !!!
J'en suis heureuse, un petit peu fière aussi, c'est vrai. Fière, mais surtout parce que ce que je lis est super, et que je retrouve chez ceux qui les écrivent une sensibilité qui me plaît, et une certaine "intelligence" des sentiments qui me réconcilie avec le monde des deux-pattes (oulà.... comment que je parles, moi, on dirait un article de philosophie appliquée ! )
Disons juste que vu ce qu'on lit dans les journaux, ce qu'on voit à la télé ou dans la rue en allant bosser, ça fait du bien de croiser des gens qui sont encore sensibles à la fragilité, qui nagent dans le bonheur à entendre ronronner, ou qui ne sont pas repliés sur leur nombril...
En même temps, je ne sais pas si je mérite tout ça.
C'est ma p'tite boule qui s'est accrochée à la vie, c'est elle qui m'a rendu au centuple l'amour que je lui ai donné.
C'est elle qui a fait de cette histoire une expérience unique.
Qu'est-ce que j'ai fait, moi ? tellement peu !
Beaucoup auraient agit de la même manière !
Willy est arrivé alors que, depuis plus d'un an, Buny n'était plus, emporté par un cancer foudroyant alors que je n'avais pas encore fait le deuil de 'Ben.
Ebène, 'Ben...Un jour, peut-être, je vous raconterais son histoire, mais j'en suis encore incapable. Elle a été, sur un registre totalement différent, au moins aussi forte que celle de Willy, puisque sans elle, je ne serais certainement pas derrière mon clavier ce soir.
Bref, Willy est arrivé alors que, même si mon mari et moi avions décidé de ne plus reprendre de chat, j'en rêvais. Je ressentais à nouveau le besoin d'entendre ronronner, de sentir une patte me réveiller le matin...
Mon mari aurait pu se dire que cette p'tite boule n'avait aucune chance. Il aurait pu ne pas travailler cette nuit là.
Mais tout a été si... simple, si évident...
J'ai reçu un cadeau inestimable. C'est tout, et c'est immense.
Lorsque j'ai commencé à écrire "mon" histoire, c'était juste pour partager cela. Juste pour décrire le bonheur de voir cette p'tite boule mal partie s'accrocher, se battre, et gagner.
Je n'ai fait que le suivre, et être là pour lui dire que son combat méritait d'être mené.
C'est son courage qui mérite le respect.
Merci, Willy.
Tiens, j'aimerais bien aussi vous faire partager l'énorme calin que je suis entrain de recevoir... Joker sur la cuisse gauche, Nouch' sur la droite...
Un concert de ronrons, rien de tel pour vous remettre d'aplomb ! (nouveau dicton, testé et approuvé ;-) !)
Visuellement, ça donne à peu près ça :
manque que le son... Imaginez une Harley qui passe en bas de chez vous, et vous y êtes presque !!!
Ronrons à tous...
PS : Bon, quand même, arrétez pas vos commentaires, hein !!!